Le film dépeint Nike comme une marque sympathique, dotée d'un "esprit de rébellion et d'une ambition révolutionnaire". Mais si Nike disait vrai au sujet de son histoire, voici à quoi pourrait ressembler la bande-annonce du film :

Cette entreprise multimilliardaire vole les travailleurs et travailleuses depuis des décennies et a profité de la pandémie de covid pour accroître leur exploitation. C'est la sombre vérité qui se cache derrière ses méga-profits.

Lorsque l'usine cambodgienne de Ramatex, Violet Apparel, a soudainement fermé ses portes en juillet 2020, 1 284 personnes (dont une majorité de femmes) ont perdu leur emploi avec seulement un jour de préavis. Elles n'ont pas reçu les indemnités légales, les salaires impayés et les primes qui leur étaient dûs. À Hong Seng Knitting, en Thaïlande, 3 360 personnes ont été contraintes de signer des documents attestant qu'elles acceptaient de ne pas être payées.

Nike doit à ces personnes 2 millions de dollars. Nike a l'argent, le pouvoir et la responsabilité de payer celles et ceux qui ont fabriqué les vêtements et les chaussures qui font sa célébrité. Nike doit payer !

Nike ne manque pas d'Air