ActionAid France condamne l’usage de la force et la répression contre les mouvements sociaux et écologiques.

Les événements de ce week-end autour de la mobilisation contre les méga-bassines, à Sainte-Soline, interrogent la question de l’usage de la violence contre nos organisations. Il s’agit là d’une dérive supplémentaire qui questionne la place des associations, syndicats et mouvements citoyens dans notre démocratie, au même titre que le contrat d’engagement républicain, le refus du dialogue avec les organisations de la société civile sur les réformes en cours, et le choix du gouvernement de ne pas chercher de solutions pour apaiser la contestation sociale actuelle.

ActionAid France, engagée pour la solidarité internationale, est opposée à toute forme de violence dans ses modes d’action. C’est dans cet esprit qu’ActionAid France se joint à plusieurs initiatives visant à dénoncer l'usage disproportionné de la force et appelant à respecter les droits fondamentaux dont celui de manifester.

Nous signons une tribune avec de nombreuses organisations partenaires, pour condamner l’emploi de la violence par l’Etat dans le cadre des mobilisations en cours. Nous sommes également solidaires des Soulèvements de la terre.

Enfin, nous appelons à la signature de deux pétitions en cours :

l’une portée par la Ligue des Droits de l’Homme, pour appeler à une réforme de fond du maintien de l’ordre en France ;

l’autre déposée sur le site des pétitions de l’Assemblée Nationale, et qui nécessite 500 000 signatures pour engager un débat sur la dissolution de la BRAV-M

Photo : Zaur Ibrahimov / Unsplash

Notre démocratie mérite mieux