Ce film présente de manière réaliste les conditions de travail et les aspirations de celles qui produisent la plupart des vêtements portés en Europe.

C'est l'histoire de Shimu, 23 ans, qui travaille dans une usine textile à Dacca au Bangladesh. Face à des conditions de travail de plus en plus dures, son héroïne décide avec ses collègues de monter un syndicat, malgré les menaces de la direction et le désaccord de son mari. Ensemble, elles iront jusqu’au bout.

Voici sa bande-annonce :

La réalisatrice Rubaiyat Hossain n’a pas situé au hasard le cœur de son récit dans une usine textile du Bangladesh. Car au niveau mondial, ce pays est le deuxième plus gros exportateur de vêtements après la Chine. Les vêtements qui sortent des ateliers du Bangladesh vont alimenter les magasins de marques bien connues en occident, comme H&M, Zara, Calvin Klein ou Auchan...

Mais ce que leurs client·e·s ne voient pas, ce sont les conditions de travail dangereuses et les salaires extrêmement faibles des personnes qui les fabriquent. Comme une militante l’explique à Shimu dans le film, son salaire mensuel équivaut au prix de 2 ou 3 t-shirts qu’elle confectionne, soit une cinquantaine d’euros à peine. Son usine en produit plus de 1 000, chaque jour !

De plus, les ateliers sont souvent installés dans des immeubles mal conçus et les risques d’accident sont réels faute de système de sécurité efficace. Peut-être les spectateur·rice·s se souviendront-ils de l’effondrement du Rana Plazza en 2013 qui avait causé la mort de 1 200 personnes. Ce drame, relayé au niveau international, avait alors mis en lumière la réalité de la production textile au Bangladesh.

Le film sort en salles ce mercredi 4 décembre 2019.

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